« Jazz à Juan » l’a découverte en 2004, alors que sa belle et classieuse carrière prenait son essor. Depuis, elle a tissé quinze albums d’une discographie impeccable, et ne cesse d’apprendre, de découvrir. « Ce que j’aime sur mon propre chemin, c’est le rythme de ma carrière. Les grandes choses ne sont pas venues trop vite, trop jeune. Cela m’a laissé le temps de m’établir, de mériter ce que je suis ». Elle revient aujourd’hui avec « The Changing Lights », un nouvel opus tout en douceur dans lequel elle réaffirme sa passion pour le jazz et la bossa nova. « Quand j’avais 14 ans, j’ai découvert l’album Getz/Gilberto, confie Stacey. Ça été définitif dans mon cœur. Ça a changé ma façon de penser la musique (...) Quand je chante la bossa nova, c’est un vrai
Plus de quarante ans de créativité, 51 nominations et 20 Grammy Awards ! Depuis qu’il s’est lancé dans une carrière solo en 1966, Chick Corea occupe le devant de la scène jazz, tout à la fois pianiste réputé revisitant les territoires du jazz avec son groupe acoustique et claviériste innovant au sein de formations électriques telles « Return to Forever » et « Elektric Band ». Embrassant le jazz dans l'étendue de ses formes, des plus ouvertes au plus écrites, Chick Corea reste l'un des artistes les plus significatifs de sa génération, avec Herbie Hancock et Keith Jarrett.
Quand il fonda, dans les années 70, le groupe de jazz-rock-fusion « Return for ever », toute la planète jazz frissonna de jouissive allégresse, et « Return to forever » s’imposa très vite comme l’essence même de la Fusion. C’est avec l’immense Stanley Clarke, seul membre permanent de la formation, que Chick revient sur la scène de Juan, avec lui qu’il jouera les pièces qui ont secoué le monde de la musique comme jamais elles n’ont été jouées ! Venant de la part des mythiques et historiques membres de « Return to Forever », jamais promesse n’aura été aussi excitante !
Vous ne rencontrez nulle part quatre êtres identiques ; dans l'ordre naturel, un multiplié par quatre ne peut donc jamais faire quatre, même si ces quatre-là finissent par faire un bien séduisant tout. Pour le coup, plus qu’un quartet, « Jazz à Juan » vous offre un magnifique « All Stars » : Stefano Di Battista, Eric Legnini, Richard Bona et Manu Katche. Pas d’ego dévastateurs pour autant : les quatre se connaissent et s’apprécient depuis belle lurette.