Il chante. Oui, comme à ses débuts au théâtre, dans les années quatre-vingt, lorsqu'il rejoint la troupe des Mirabelles à Aix-en- Provence. Et pour passer de l'art du comédien à celui de chanteur, il n'a pas pris le raccourci conventionnel du parlé-chanté.
Non, Berling chante. Il chante, avec une palette riche, des élans francs, des émotions limpides, des textes d'une belle musicalité, riches de mots poétiques jouant sur « la douceur des confidences, l'ampleur des grands gestes, l'urgence des plaisirs... ». Mais aussi pour exposer l'intime, revendiquer avec humour l'oisiveté et la contemplation et pour s'inquiéter de sa propre désinvolture dans un monde troublé.
Côté partition, il s'est entouré de nouveaux compagnons de route, Philippe Jakko et Fabien Cohen, compositeurs et musiciens, qui l'ont rejoint pour cette aventure. C'est donc avec beaucoup de plaisir que le Gymnase ouvre son rideau à ce jeune chanteur très prometteur.
