20h30, le concert peine à démarrer, les Rabeats se font attendre. Dès leur arrivée cependant, c’est une salle pleine qui leur offre un accueil chaleureux. Toutes les générations sont de la partie confirmant le caractère intemporel des Beatles. All my loving, Paperback writer, She loves you,.. les Rabeats enchaînent les tubes et ne tardent pas à conquérir la salle. L’illusion est là de la coupe de cheveux à l’anagramme du groupe écrit sur la grosse caisse de la batterie . Seul Paul McCartney est devenu droitier dans cet hommage au groupe légendaire.
Entracte, puis la deuxième partie débute rythmée par les chansons que les Beatles n’ont pas eu l’occasion de jouer sur scène. C’est le moment pour les Rabeats de se laisser aller et de nous offrir quelques beaux moments d’improvisation avec notamment un long solo de batterie et la fameuse chanson Roll over Beethoven écrite par Chuck Berry en 1956, reprise par les Beatles plus tard. Hey Jude, Back in USSR,.. la fin du concert approche la salle est debout pour accueillir les musiciens descendus de scène, interprétant au gré des allées un Yellow submarine en guise de rappel.
Alors finalement une reprise parfaite des Beatles?
La seule chose certaine c'est que The Rabeats est un concert de passionnés aussi bien sur scène que dans le public et ça se sent. On danse, on chantonne côté public et on assure le show du début à la fin côté scène.
Un pari réussi pour les quatre garçons dans le vent.
Fanny Nicolas
Photos: Alexandre Venturino
Je trouve que ce reportage retranscrit très bien l'esprit du groupe, c'est en lisant ces lignes très bien écrites et passionnées que j'ai eu envie de découvrir le groupe. Un grand bravo à l'auteur ! 
