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Festival de Nîmes : Reportage avec Jason Mraz, Justin Nozuka et Alela Diane

Une programmation du Festival de Nîmes très américaine pour la soirée du 9 juillet. Les plus grands artistes pop du moment ont traversé l'Atlantique pour venir mettre le feu aux Arènes. Objectif atteint.

Publié par Damien Deparnay le 02/04/2008 - Modifié le 27/01/12 10:12
Festival de Nîmes  : Reportage avec Jason Mraz, Justin Nozuka et Alela Diane

Le soleil éblouissait encore les spectateurs lorsque la jeune américaine Alela Diane a débarqué sur scène à 19h30 pétantes. Petite robe d'été, bottes de cuir, la guitare sur l'épaule, c'est parti pour une heure de musique pop-folk aux accents country. Avec elle, on est tout de suite invité au voyage. Sa musique nous entraîne au coeur des grands espaces du Midwest américain. On s'imagine également au fond d'un vieux saloon, à écouter la jeune californienne nous raconter ses histoires. Des mélodies pleines de mélancolie, de nostalgie, portées par une voix si particulière. Le timbre d'Alela Diane lui permet d'allier paradoxalement la force de ses textes à la douceur de sa musique. Mais ne vous méprenez pas, l'artiste a également su faire bouger les arènes à plusieurs reprises, avant de quitter la scène sous les applaudissements d'un public enchanté.



Il faudra ensuite attendre une petite heure avant le début de la seconde partie, changements de décor et d'instruments obligent. Assez de temps en tout cas pour permettre à la foule de répéter sa Ola générale. Elle n'en finit plus de tourner dans les arènes. C'est donc sans surprise que Justin Nozuka demandera une petite démonstration lors de sa prestation. Demande à laquelle le public séduit répondra sans attendre. Car à l'écoute d'une voix si claire et si surprenante, on ne peut qu'assouvir tous les désir du jeune homme. Et lorsqu'il atteint les notes les plus aigues de ses charmantes mélodies, son timbre angélique fait tout simplement fondre le public nîmois. Du haut de ses 21 ans, Justin Nozuka frappe également par sa maturité. Ses textes abordent avec tact et intelligence des thèmes aussi variés que l'amour, l'espoir, la vie ou la mort. Et musicalement, le jeune américain navigue entre une pop très rock et d'autres chansons plus douces. A l'image de son tube After tonight, repris en chœur par tout le public.

De la pop-folk-country donc. Puis du pop-rock. Il ne manquait plus qu'une bonne dose de pop-funk pour achever la soirée en beauté. Ce sera chose faite avec l'élégant Jason Mraz. Après une première tournée française en mars qui affichait complet, c'est aux arènes de Nîmes que le chanteur américain a décidé de mettre le feu. Interprétant les morceaux de son dernier album We sing, we dance, we steal things, Jason Mraz a littéralement fait monter la fièvre... du jeudi soir. Son « super band » a fait gronder les cuivres, claquer les percussions et saigner les guitares. Il ne restait plus que la voix puissante de l'artiste pour donner vie au groove irrésistible de ses mélodies. Ses succès s'enchaînent, de Coyotes à Make it mine en passant par son célèbre I'm yours. Jason Mraz n'hésite pas à mettre à profit l'ambiance bouillante des arènes pour reprendre le tube de Lionel Richie All night long, avant de chanter son morceau funk par excellence, Butterfly. Les lumières multicolores envahissent les arènes pour donner au spectacle toute sa splendeur scénographique. Les spectateurs sont transportés, se lèvent, frappent des mains. Dans la fosse, certains festivaliers s'adonnent même à de surprenantes chorégraphies endiablées qui ne laisseront pas le public des gradins indifférent.

Puis arrive l'heure de la fin, trop tôt. On a encore le rythme dans la peau en quittant le monument romain. Heureusement, le Festival de Nîmes est loin d'être terminé, et réserve encore bien des surprises...

Damien Deparnay

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