« Retournons vers le passé, ce sera déjà un progrès », disait Verdi. Message entendu par Stravinsky qui oublie la modernité du Sacre pour regarder vers Pergolèse et la comédie napolitaine dans son Pulcinella. Idem pour Richard Strauss qui se pique de néo-classicisme rococo dans son tardif Concerto pour hautbois. Quant à Schubert, il s’inspire du bouillant Beethoven pour apprendre à hausser le ton dans sa Symphonie n° 4 « Tragique ».
IGOR STRAVINSKY Pulcinella – Suite RICHARD STRAUSS Concerto pour hautbois en ré majeur, TrV 292 FRANZ SCHUBERT Symphonie n° 4 en do mineur, D. 417, dite « La Tragique » Direction musicale Michele SPOTTI Hautbois Francesco DI ROSA