aujourd'hui 12h
« Combien il est difficile d’être bon dans un monde qui ne l’est pas, d’être juste dans un monde injuste. »
En duo avec l’accordéoniste David Venitucci, Ariane Ascaride nous donne à entendre les mots et l’humanité de Bertolt Brecht. Ariane Ascaride avait 13 ans lorsqu’elle a entendu à Marseille une chanson dont les paroles et l’air ont longtemps résonné en elle : Comme on fait son lit, on se couche. C’est seulement plus tard, au conservatoire, que la comédienne a su que cette chanson était tirée d’une pièce de Bertolt Brecht.
L’histoire est donc ancienne. L’envie de ce spectacle également. Ici, Brecht n’est pas seulement un grand dramaturge et théoricien du théâtre. C’est le poète qu’Ariane Ascaride invite sur scène. Sans autre support que la musique créée par David Venitucci, les mots remplissent l’espace et nous touchent au cœur. Il y a l’exil, la guerre, la difficile condition des femmes. Mais il y a aussi la bonté, parfois l’humour, et toujours l’humanité qui résiste.
« Le plus grand bonheur, c’est donner à ceux dont la vie est plus dure. Et, léger, de ses mains joyeuses, distribuer les beaux présents. »
©Karine Letellier
