D’abord étudiant en philo à Aix-en-Provence puis en musique au Conservatoire de Marseille, Clovis Nicolas s’impose rapidement comme un des contrebassistes les plus demandés de Paris.
Son jeu précis et chaleureux, flexible et solide, signe sa contribution brillante aux côtés des plus grands : Brad Mehldau, Michel Legrand, André Ceccarelli, Dee Dee Bridgewater, Aldo Romano, Stefano Di Battista, Bireli Lagrene. Ou encore les frères Belmondo. Autant de figures aimées à Ramatuelle !
A Ramatuelle, Clovis Nicolas présente son « Contrapuntist », une éblouissante série de variations sur les cinq mouvements de son œuvre classique, écrites cette fois-ci dans sa langue maternelle : le jazz.
Une maîtrise exceptionnelle, une facture incroyablement élégante et précise servie par un quartet new-yorkais de rêve.
Avec aux côtés de CLOVIS NICOLAS le trompettiste mingusien Jeremy Pelt, au style lyrique et profond (5 fois Rising Star pour Downbeat), la pianiste au son fortement rythmé Simona Premazi – marquée par Mingus, aussi à l’aise avec Markus Stockhausen que Enrico Rava ou Dave Liebman – et Leon Parker. Ce dernier batteur exceptionnel au son très riche, tiré d’un instrument souvent réduit à l’épure : caisse claire, grosse caisse et cymbale, comme avec Kenny Barron ou Jacky Terrasson.
Sillonnant les scènes internationales depuis 30 ans, le pianiste italien se produit à Ramatuelle en quartet agrémenté du saxophone du légendaire Chico Freeman, en hommage à l’une de leurs principales influences : John Coltrane.
ANTONIO FARAÒ, très tôt séduit par Oscar Peterson, John Coltrane, Errol Garner puis Bill Evans, McCoy Tyner ou Thelonious Monk, développe un jeu précis, raffiné, sensible et élégant où improvisations et swing dominent. Et bientôt un style plus puissant, véloce, un post-bop libre et musical, coloré et sauvage où alternent ballades raffinées et groove félin. Herbie Hancock en avait été sidéré la première fois qu’il l’avait entendu. Farao a parcouru également d’autres aventures aux chemins contrastés, comme avec Bireli Lagrène et Chris Potter, ou ceux du Hip Hop avec Snoop Dogg.
Freeman a un style immédiatement reconnaissable : le bon gros son de Chicago. Longtemps sur la route avec McCoy Tyner, Elvin Jones (dont il tient l’influence coltranienne), Jack DeJohnette, Sun Ra, Dizzy Gillespie et tant d’autres, il n’a cessé d’explorer. Passant de Memphis Slim aux grands noms de la pop et du R&B : Temptations, Michael Jackson...
A la contrebasse le belge Philippe Aerts, sideman recherché (Joe Henderson, Joe Lovano, Steve Grossman, Chet Baker, Charlie Mariano). Django d’Or 2002, il a collaboré avec Philippe Catherine, Richard Galliano, Martial Solal, Terri Lynn Carrington et Geri Allen.
A la batterie le parisien Benjamin Henocq rythme d’innombrables concerts dans le monde entier. Notamment pour Farao mais aussi Michel Legrand, John McLaughlin, Didier Lockwood, Lee Konitz, Flavio Boltro,
Infos/réservations : jazzaramatuelle.com
