L’artiste accorde une importance particulière à l’histoire de l’art et à ses chefs-d’oeuvre. En effet, il récupère la composition de tableaux célèbres et les ré-interprète en perturbant leur sens par l’intégration des maux ou des préoccupations de la société contemporaine.
Ainsi, l’immigration et sa désillusion, la junk food, la quête de beauté et le tabous de la vieillesse, le sexe ou la drogue imprègnent des compositions de maîtres tels que Henry Matisse, Le Caravage, Léonard de Vinci, Jérôme Bosch, Eugène Delacroix, Diego Velasquez ou Théodore Géricault. Notons que Gérard Rancinan renonce à l’idée de montage et de travail numérique.