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Travesti monsters, le reportage

La célèbre soirée Travesti Monsters s’invitait vendredi 18 juin à Marseille au Cabaret Aléatoire, pour une soirée hors-normes mémorable.

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 15/06/2010 - Modifié le 21/06/10 19:53
Travesti monsters, le reportage

La Travesti Monsters est un concept de soirée décalé né de la rencontre entre Miss Pop et Le Catcheur et la Pute. Mon premier est une créatrice qui prête les vêtements délurés de sa friperie en soirée, mon second est un duo électro-rock mixant riffs de guitare et refrains punk sur fond de musique électro et mon tout est une soirée déjantée qui n’a pas son pareil.

Vieilles robes de chambre, perruques afro, latex, talons compensés, chemises rétro, assemblages incongrus et mauvais goût de rigueur, voilà les ingrédients d’une Travesti Monsters réussie. Le temple de l’extravagance ! Le tout servi sur un fond musical d’électro « barrée ». Aux platines, les 2 DJ de Beat Torrent, le duo nantais quadruple champion du monde de turntablism DMC (championnat annuel des DJs) ont enflammé le dance-floor. C’est qu’ils étaient sacrément attendus les deux ! Et c’est parti pour un set alliant vidéo et mix des plus juteux. Ici ce sont des morceaux cultes de hip hop, rock ou électro qui sont revisités à la sauce Torrent : Run DMC, Daft Punk, Nirvana… La suite, tout aussi calée, nous a été balancée (c’est le mot) par le fameux Catcheur et sa Pute. Là encore, la fusion était de mise : rock, punk, électro, beats digitaux… Bref, un sacré match !

Mais le principe ne s’arrête pas là. En plus de prêter des fringues de fripes, des mannequins vintage sont posés sur la scène, des photos des autres Travesti Monsters défilent, des démonstrations de coupes rétro sont effectuées en live, j’en passe et des meilleures.

Enfin une soirée à contre-courant qui brise les codes ! Un beau pied de nez aux soirées pseudo branchouilles qui ont fini par nous lasser. Et parce que les images sont plus parlantes que des mots, place aux photos.

Reportage : Linda Mouffek

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