Intuitives, ingénues, chaloupées, ses chorégraphies prennent le relais des mots, nouant une « complicité physique entre une voix, une mémoire et un corps, afin de retrouver une jubilation ancienne ». La scène, telle une feuille blanche sur laquelle louvoie son corps, expose la dialectique, sans cesse remise en jeu, entre intentions et interprétation. L’expérience d’une solitude émancipatrice aussi, quand l’interprète doit confronter l’écrit et le faire. Empruntant à Georges Perec un goût pour les contraintes ludiques, cet incontournable est inscrit depuis 2007 au répertoire de la compagnie marseillaise.
Infos/réservations : lestheatres.net
© Eve Zheim