Après un très bon Black Stone Cherry en première partie, avec notamment les titres "Me and Mary Jane", "Blame it on the boom boom" et "Family Tree", le public découvre le magnifique décor médiéval de Alice Cooper l'horrifique "Nightmare Castle".
Alice commence en trombe avec "Feed My Frankenstein", excellent (mégateuf) pour ceux qui ont aimé Wayne's World (apparition très populaire de Alice Cooper dans le film). Le groupe enchaine ensuite entre autre par la sensuelle "Bed of Nails", et les classiques "I'm eighteen", "Billion dollar babies" ainsi que la mythique "Poison".
Nita Strauss, numéro 1 des "Dix femmes guitaristes que vous devez connaître" d'après le magazine Guitar World, électrise le Dôme avec un solo de guitare.
Toujours aussi théâtral Alice (re)fait son entrée, couvert de sang pour "Roses on White Lace", enchainant avec des mises en scènes féroces (couteau, poignard, camisole de force et autres surprises) pour "My stars", "Devil's Food" et "Black Widow Jam" finissant par d'épiques solos de guitares, basses et batterie (Tommy Henriksen, Ryan Roxy, Chuck Garric, Glen Sobel). Les fans sont ravis et lèvent les bras en exécutant le signe du metal, les cornes du diable, en signe de reconnaissance.
L'apogée très opéresque se fera avec "Steven", "Dead Babies" et la seule, mais belle mort, de Alice, guillotiné sur "I love the dead". Du grand et beau spectacle, dans un style horror folie. Avec les titres "Escape" et "Teeange Frankestein", la boucle est bouclée.
Ce sera sans compter sur le rappel avec "Under my wheels" et l'incroyable "School's out" (dommage que l'on soit deux jours après la rentrée).
La soirée se termine, Alice Cooper, ou de son vrai nom Vincent Furnier, quoi qu’on en dise est un sacré personnage.
May all of your nightmares be horrific
Nicolas Alcina / Philippe Albertini