D’abord il s’agit d’un objet d’art : King Kong, le film de 1933, nous plonge dans l’imaginaire d’une fable intemporelle portée par une technique sans égale dans l’histoire de l’animation. Ensuite, se combinent à l’image instruments acoustiques, voix, instruments électriques et sons électroniques. La partition de Raoul LAY réactive avec lyrisme et jubilation une œuvre phare du cinéma du XXe siècle.
Dans le film, une blonde lumineuse, l’actrice vedette du futur film tourné sur un singe géant du nom de Kong, passe un bout d’essai : elle lève les yeux vers le monstre irréel, et se fige dans une posture d’effroi, étouffant un cri que bientôt elle ne réprimera plus, glaçant, horrible dans le suraigu : « Ahhrrrrrr !! » Ce sera le seul ! Dès lors, sur la quasi-totalité des scènes du chef-d’œuvre cinématographique de 1933, la musique imaginée par le compositeur Raoul LAY prend le relais, enrobe les dialogues sous-titrés, restitue à la toile l’esprit du muet irriguant l’un des premiers grands succès du cinéma parlant. Du coup, les images, les effets spéciaux (qui demeurent encore aujourd’hui spectaculaires !), prennent une dimension poétique originale, une nouvelle profondeur…
Création musicale de Raoul LAY
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