Après Karamazov, ses cinq heures de théâtre, ses imposants moyens scéniques, voici Jean Bellorini face à un autre monument de la littérature russe. Marivaudage cruel, fatal jeu de masques entre Petersbourg la frivole et la campagne où on meurt d’ennui, où on meurt d’un duel absurde. Onéguine est un torrent de mots.
Bellorini a conçu un gradin qui donne au spectacle un cachet d’intimité. 170 spectateurs à peine et cinq comédiens, déjà accueillis avec d'Un fils de notre temps, l'évocation de Tatiana, un piano et un casque audio pour chacun des spectateurs. Les vers de Pouchkine jaillissent, coulent, s’entremêlent à la musique. Prodigieux concert poétique.
- Avec : Avec Clément Durand, Gérôme Ferchaud, Antoine Raffalli, Matthieu Tune, Mélodie-Amy Wallet.