« Aujourd’hui, je souhaite radicaliser mon projet en imaginant une pièce où l’homme sera agi par une somme de machines », annonce Yoann Bourgeois. Dès le départ, la scala, l’escalier donc, a joué un rôle central dans son approche de la chute, abordée telle une fugue, au sens musical et mental, mélodie répétitive du corps qui tombe et rebondit sans cesse. Ses fameux Dispositifs, entre personnages concrets ou métaphysiques, entre l’humain et la gravité, voire la force centrifuge, intègrent avec bonheur la relation du couple. Pour Scala, Bourgeois les détourne à nouveau, dans une scénographie digne des tableaux d’Escher. Dans ce théâtre du corps, ce sont les humains qui sont « traversés » par le décor !