Etonnant Lavilliers ! Brillant voyageur, qui change encore une fois la donne. Dans ce vingtième-et-unième album studio, il envoie valser d’un coup de rein les rythmes chaloupés, au profit de guitares électriques, cordes, cuivres et percussions orchestrées en bouquets énergisants. Il y a une logique dans le déroulement de ces onze titres, que ferme L’Espoir et ouvre le cinglant La Gloire, poème écrit par Pierre Seghers en 1957 en pleine guerre d’Algérie et que Bernard Lavilliers a mis en musique avec Fred Pallem.