Qu’il flotte sans danseur pour le porter ou qu’il entrave le mouvement, le costume a souvent été un élément constitutif de la pratique de Christian Rizzo. Une approche du vêtement qui a fini par intéresser des maisons de couture, même si le chorégraphe précise qu’ «à partir du moment où la mode entre dans un théâtre, elle est costume».
Pour le “Printemps du BNM”, le chorégraphe et sa complice Caty Olive, pour qui la lumière est écriture scénographique, imaginent une installation vivante à partir des 3 500 pièces qui, dès Roland Petit, ont habillé les étoiles de la Compagnie.
Lors du vernissage, puis d'évenements à venir, des performeurs sont conviés dans l'espace d'exposition, donnant lieu à une rencontre énigmatique entre leur propre présence contemporaine et des costumes chargés d’Histoire.