Ce vendredi 28 mars la programmation musicale est confiée à eRikm, artiste indisciplinaire et résident de la Friche.
De même que ces nocturnes invitent le visiteur à "parcourir" les différentes expositions, eRikm nous propose un "parcours" musical en tirant le fil des espaces, des formes & des thèmes. Après une première proposition en février qui dépliait musique, corps et voix, il nous invite ce 28 mars à un crescendo autour de l'amplification, entre puissance acoustique et montée en énergie !
Les expositions en cours
(ouvertes jusqu'à 22h et dernière entrée 1h avant leur fermeture)
Ricciotti architecte
Ou pas
Au programme
19h30 > 20h30
Dieb 13
Dieb13 est le projet solo de Dieter Kovačič créé dans les années 80. Depuis ses débuts, Dieb13 détourne différents supports et outils musicaux, du lecteur de cassette au disque en dur, en passant par le vinyle et le CD, afin d’en extraire des sons et de les transformer en véritables instruments.
Il s’est produit dans de nombreux festivals internationaux, comme le Donaufestival Krems, la biennale de Sao Paulo ou le Sonicacts à Amsterdam, seul ou en collaboration avec d’autres artistes.
22h30 > 23h30
Postcoïtum
S'unissant autour d'un univers baroque, au travers de la gestualité et de la rigueur numérique, le duo Postcoïtum (batterie/laptop) puise ses influences tant dans les musiques électroniques qu'instrumentales : Rythmiques indie-rock, textures Idm, univers hybride mêlant synthétiseurs new-wave, electronica et sonorités industrielles.
Le duo piège par un ensemble de curiosités sonores avant de nous avaler par la force hypnotique d'un système mélodico-rythmique narratif. Postcoïtum emmène vers le transcendantal, le tragique parfois, l'incongru, avec un paysage sonore vaste et éclectique.
Écoutez ici !
23h30 > 01h
Charlie O trio Double Drums
On connaît Charlie O. pour ses nombreuses et éclectiques aventures musicales, au gré des rencontres et des amitiés, des musiques de film porno (John B Root) au "vrai" cinéma (Cédric Klapisch), de l'underground (NLF 3, Jean-Louis Costes) à la variété (Katerine, Rubin Steiner, Mendelson) du Jazz (Quentin Rollet, Akosh S.) au hip hop (Black Sifichi, SuperPreachers), en passant par la House Music (Étienne de Crecy, Cosmo Vitelli), la folk américaine (David Grubbs) et la pop (Charlie est l’organiste officiel de Peter von Poehl). Avec “For President”, Charlie O. est maintenant Président.
En plus d’être “Président”, Charlie O. est surtout un musicien complet : chanteur, compositeur, polyinstrumentiste, organiste hors pair. Des bars de Paris (Pointe Lafayette, Pop In, 9 billards…) à l’Opéra de Lyon et au Centre Georges Pompidou, de Mains d’OEuvres au Point Ephémère, Charlie réintroduit l'orgue Hammond (un modèle B3 de 1962) dans l’électro-pop française. Chaque chanson est un moment musical unique et recherché, qui prend des couleurs tantôt exotiques, tantôt électroniques. On le retrouve sur scène dans un live groovy et échevelé avec ses deux batteurs, Jean-Michel Pires et Sylvain Joasson, et les apparitions du saxophoniste Quentin Rollet. Comme disait Duke Ellington : “It don't mean a thing, if it ain't got that swing, do-wa, do-wa”.
