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Comédie Musicale D.I.S.C.O, la rencontre

Avant leur passage dans la région notre rédaction a rencontré deux membres de la comédie musicale DISCO. Ils vous disent tout.

Publié par Pauline . le 05/01/2014
Comédie Musicale D.I.S.C.O, la rencontre

Une nouvelle comédie musicale débarque dans la région et dans toute la France en 2014. Emportés par une troupe de chanteurs, comédiens et danseurs, les spectateurs pourront suivre l’histoire d’une jeune fille qui rêve de paillettes et de disco. Subitement première millionnaire de la loterie, la jeune fille verra-t-elle s’ouvrir les portes de son rêve...

La rédaction a rencontré Stéphane Jarry metteur en scène / chorégraphe de DISCO et Lola Cès qui joue Lucie. Ils nous ont tout raconté !

 

Comment est arrivée cette nouvelle comédie musicale ?

Stépane Jarry : Avec les Folies Bergères qui appartiennent au groupe Lagardère on a produit et fait Salut les copains l’année dernière qui s’est conclu par un succès.
Il avait un espace pour cette rentrée de septembre au Folies Bergères. Avec Jérôme Langlais, le producteur on a réfléchi  à un spectacle, et ça semblait logique de continuer sur le même format musical. Ce n'’est pas un Salut les Copains numéro 2, pourtant il y a quand même des points de correspondance sur le format musical. Cette dynamique fait référence à un courant musical : avoir une quarantaine de tubes sur deux heures et demi de spectacle, menés par une histoire et des protagonistes, d’où un casting... De l’aventure Salut les Copains il y en a que trois qui ont renouvelé l’aventure Disco.

Comment cela fonctionne -t-il en terme de production ?

Stépane Jarry : En terme de production c’est la même équipe artistique, technique, de production, c’est vraiment systématiquement pareil. L’idée était de rebidouiller tout le format et de s’appuyer sur un nouveau casting, avec des gens de talents, de vrais personnalités et dans construire une vraie histoire. Autour des tubes des années 70 donc spécialement disco, et pas uniquement que disco, ainsi il y a des tubes français propres aux années 70 et qui font le bonheur des gens, parce que tout ceux qui n’ont pas forcément de culture anglophone prennent du plaisir à chanter dans la salle des tubes français. D’ailleurs le 1er tube français est chanté par Lola : Une femme avec toi une reprise de Nicole Croisille.

Quels sont les tubes que l’on va retrouver dans cette comédie musicale ?

Lola Cès : Pour les chansons françaises on a des tubes comme le Sud, Une femme avec toi, Paroles Paroles.

Stépane Jarry: L’oiseau et l’enfant car il y a une incursion quand même il y a des petits clin d’œil, il y a un personnage qui s’appelle Estelle qui est à la fois speakerine et animatrice, très représentative de cette époque et qui fait des incursions comme ca qui donne des notions, des petits rappels, des petits souvenirs journalistiques de cette époque assez marquant comme l’Eurovision. Donc par exemple Estelle va chanter Comme l’oiseau et l’enfant de Marie Myriam qui a avait eu le prix de l’Eurovision. Les fondamentaux disco sont quand même très présents, c’est la grosse base de la comédie musicale.. Sunny, I will Survive, Born to be a live, soit dans leur intégralité soit dans des morceaux extraits ou dans un system de Maydley.

Comment avez-vous travailler ?

Lola Cès : En amont il y avait deux corps de métier. Il y avait David Berlian et Chiquito qui s’occupaient des musiques, et Vincent Heaven  qui s’occupait des chœurs et nous on naviguait un peu entre ces deux corps là de métier pour essayer de produire une version qui était proche de nous. On a fait une session musicale au mois de juin où on a pu chanter les titres en piano voix, tel que nous on les imaginait, tel que nous on avait envie de les présenter. Et ensuite on s’est tous inspiré les uns des autres, pour faire avancer les morceaux, jusqu’à une version finale qui a donné le spectacle d’aujourd’hui.

Parlez nous de l'histoire de cette comédie musicale ?

Lola Cès : Alors l’histoire se passe dans un club de disco, et mon amoureux est le chanteur vedette du club de disco joué par Flo Malley et Candy la vedette jouée par Fanny Fourquez. Moi je suis Lucie habilleuse dans ce club là, et je vais gagner au loto. Et quand on va me remettre mon chèque à la télé, je vais dire que je rêve de devenir une vedette du disco. La télé va adorer ça et s’empresser de me faire devenir la première vedette de téléréalité.

J’imagine qu’il y a aussi de la danse ?

Lola Cès : Alors la danse, c’est pas mon point fort, c’est pas là où j’excelle. Mais c’est une notion très importante pour Lucille de danser mais c’est pas vraiment là…

Stépane Jarry : on a des vrais numéros de spectacles visuels qui sont chantés, dansés avec des costumes, avec du décors etc.. mais sous cette enveloppe de paillettes, de joies et de bonne humeur, ça pose aussi la question de « est ce que l’argent sert à faire de toi un artiste, est ce que ça t’ouvre les portes du talent ou non ? » 

A qui vous adressez-vous ?

Stépane Jarry : Le disco a tellement traversé le temps et appartient aujourd’hui à tout le monde que c’est important de faire un spectacle familial qui plaise autant aux petits, aux grands qu’aux grands-parents et que tout le monde puisse s’y retrouver donc ca reste quand même avant tout un vrai spectacle de joie et de bon humeur, j’aime pas trop mais que certain appelle un spectacle « Feel Good », un spectacle généreux et interactif. On prend vraiment les gens à parti et qu’ils deviennent eux même à un moment donné acteur du spectacle. L’idée c’était vraiment d’avoir un partage parce que cette musique là et ces souvenirs là leurs appartiennent. Il était important qu’ils puissent partager la scène avec les chanteurs.

 Combien de comédiens sur scène et combien de costumes au total ?

Stépane Jarry : 16 comédiens et 400 costumes : 4 danseurs, 2 doublures-remplaçant et 8 chanteurs-comédiens. Ca fait une équipe de 16 personnes sur scène. Et c’est vrai que ça va vite, il y a beaucoup de tableaux, une quarantaine de tubes entrecoupés par des scènes de comédie, ça reste aussi un spectacle drôle, amusant et ca c’est la forme de l’écriture d’Agnès Bourry et Stephane Laforce où le public est très réactif et s’amuse énormément à écouter le dialogue et le jeu des comédiens.

Lola Cès  : Oui parce que ce qu’on sent dès le début du spectacle évidemment, les titres sont tellement forts, il y a une vraie excitation dans la salle mais au fur et à mesure on sent que le public s’accroche à l’historie quand j’ai un échec ou un succès, ça commente dans la salle. Ils s’attachent aux personnages et comme par fois les situations sont très loufoques et très drôles et que les personnages peuvent être haut en couleur c’est vrai que ça donne des situations assez rigolotes et ça applaudit beaucoup, ça rigole beaucoup, ça danse beaucoup. On pas grand chose d’autre à demander à un public.

C’est votre première expérience sur une comédie musicale ?

Lola Cès : Non, mais un rôle comme celui-là dans une production comme celle-ci c’est la première fois. Ma première comédie musicale c’était le Soldat Rose d’ailleurs j’étais déja venu au Dôme de Marseille. Et je suis aussi revenu à Marseille pour Dracula, entre temps j’étais dans Sister Act l’année dernière, dans Cendrillon et dans Hairspray où je tenais le premier rôle mais c’était une production plus petite. Donc c’est pas la première fois pour moi ni avec Agnès Bourry, j’avais déjà travaillé avec elle et je connaissais une partie de l’équipe et avec Stephane ça faisait un moment qu’on attendait le projet où on allait pouvoir travailler ensemble. J’ai quand même passé une audition comme tout le monde mais pour moi c’est un super projet car il m’amène à défendre autre chose que ce que j’ai eu l’habitude défendre. J’ai eu beaucoup de rôle de jeune fille, de fille, d’enfant, là j’ai un rôle de femme avec des robes et des talons. Je claque des talons avec mes paillettes et cela m’amuse beaucoup.

 Vous êtes depuis le 10 octobre 2013 aux Folies Bergères et là tournée commence en février ?

Lola Cès: Oui nous serons à Marseille, le jour de la Saint Valentin et le 13 à Nice.

Stépane Jarry : Effectivement on est à Paris depuis le 10 octobre jusqu’au 19 ou 20 janvier et après on enclenche la tournée assez rapidement. En province, c’est des plus grandes salles et il y a une date à ne pas louper à Marseille, parce que finalement ça va être plus conséquent et ca va être impressionnant pour nous en termes d’ambiance. On est très content de découvrir ça, on avait vécu ça avec Salut les Copains, c'est-à-dire que ça fait des spectacles différents mais avec la même qualité et je mets un point d’honneur à ce qu’un spectacle qui soit joué à Paris ou en Province au niveau de l’effectif sur scène, du décor, je ne veux pas léser les contraintes de tournée par rapport à un spectacle plus fixe dans un théâtre sur Paris. Et pour autant Les Folies Bergères c’est une salle assez petite ça donne une certaine dynamique de spectacle et la salle est généreuse avec les artistes sur scène ca fait une ambiance assez incroyable, et cette énergie du Disco, on va découvrir ça.



Propos recueillis par Jean Baptiste Fontana

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