Après Les Rêves présentés à Varna en Bulgarie, Oxygène donné à Bruxelles et Genèse n°2, joué à Liège, il s'agit ici de la quatrième collaboration entre Galin Stoev et Ivan Viripaev, l'un des chefs de file de la dramaturgie russe contemporaine.
Sept brèves pièces en un acte composent Danse « Delhi », vertigineuse chorégraphie poétique avec son thème et ses variations. Même lieu, mêmes personnages, même situation : dans une salle d'attente d'hôpital, cinq femmes et un homme perdent ou retrouvent un proche, pleurent, rient, s'aiment, se trahissent, se disputent, se réconcilient. Comme sur un échiquier, les rôles se combinent, l'histoire se réincarne, commençant chaque fois par l'annonce d'une mort et finissant par la signature de l'acte de décès.
Au cœur de l'histoire, une danse mystérieuse marque à jamais quiconque l'a un jour admirée ou imaginée. Entre mélodrame et vaudeville, art et réalité, humour et compassion, le genre théâtral est mouvant, pluriel, l'humour est noir et les registres mêlés. Un spectacle improbable à la Almodovar, un tourbillon où se mêlent passé, présent et futur.
Texte d'Ivan Viripaev
Mise en scène de Galin Stoev
Traduction de Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
tAvec Fabrice Adde, Anna Cervinka, Caroline Chaniolleau, Valentine Gérard, Alice Hubbal, Marie-Christine Orry