En première partie, Namasté.
Groupe pop et hip-hop français qui essaie de véritablement percer dans le monde musical, jouer dans les arènes d’Arles et en première partie de Christophe Maé était pour eux, une grande opportunité.
Le chanteur aussi a une voix particulière, comme Christophe. Ca swingue, ça groove et ça rap aussi, par moments. Une belle façon de commencer la soirée, mais tout le monde attend Christophe. Des hurlements, un premier malaise…
Même si tout le monde n’aime pas Christophe Maé, le concert vaut le coup, rien
que pour l’ambiance… Un public familial et assez adolescent, qui attend son chanteur préféré.
Ca y est, l’artiste arrive sur scène, et met encore plus le feu. Un vrai show-man. Il danse, donne toute son énergie, touche des mains, demande même le nom d’une fille dans le public, et changera de tenue plus de 5 fois. Les fans sont en délire.
Christope Maé n’est pas seul sur scène. Accompagné bien sûr de ses musiciens, il l’est aussi de trois femmes, qui elles aussi, savent mettre le feu. Ses deux sisters, comme il les appelle, ont une voix sublime qui nous transporte vers l’Afrique et sa troisième acolyte fera même des acrobaties sur scène.
L’artiste reprend ses plus grands tubes « Dingue, Dingue, Dingue », « Papa », «Pourquoi c’est beau ça », « Je me lâche », « On s’attache », « C’est ma terre »… (Mais combien en a-t-il ?!) entrecoupés de morceaux qui donnent la pêche, connotés ska. Lorsqu’il joue "Papa", tout le monde sort les portables, et lorsqu’il se déchaîne sur scène, c’est toute la scène et tout le public qui le suit.
Christophe Maé aime la scène et le live, et ca se voit. Le public aussi, et le lui rend bien. Dingue, dingue, dingue, dingue….
Reportage et photos: Patricia Noun