Christian Estrosi, le Maire de Nice et Président de la Métropole Nice Côte d’Azur a présenté, ce jeudi 27 mars 2025 le projet de la construction d’une nouvelle piscine dans la plaine du Var. Il en existe déjà une : le bassin olympique du nom de la championne niçoise Camille Muffat disparue tragiquement en 2015 dans un crash d’hélicoptère.
Le site sera donc doublé, avec un nouveau bassin et tous les aménagements associés, et surtout, il sera ouvert au grand public. Car l’actuel bassin est réservé pour l’entrainement des athlètes professionnels.
« Cet équipement, destiné prioritairement à satisfaire les besoins du grand public et des scolaires. (…) Il répondra à la nécessité d’offrir des lignes d’eau supplémentaires aux Niçois, notamment à l’Ouest de la ville, compte tenu de l’augmentation de la population dans ce secteur. » précise la ville dans un communiqué de presse.
Le projet prévoit donc le doublement de l’actuel site, avec la création d’un bassin de 50 mètres, ainsi que des parties communes (espace d’accueil, vestiaires, locaux administratifs, locaux annexes). Il proposera 8 couloirs de nage. La nouvelle piscine permettra d’accueillir jusqu’à 1500 personnes en même temps, et notamment dans les nouvelles tribunes de 500 places pour les compétitions.
La livraison est espérée pour la fin 2027. Place désormais aux procédures politiques et administratives : Une délibération sera présentée ce vendredi 28 mars 2025 au conseil municipal de Nice pour lancer le concours de maitrise d’œuvre ainsi que la désignation du jury. Les travaux doivent débuter d’ici la fin de l’année 2026, pour une livraison espérée fin 2027 avec un budget alloué de 18,2 millions d’euros.
La construction de cette nouvelle piscine intègre aussi des « solutions durables » telles que la réutilisation de l’eau de la piscine pour arroser les espaces végétalisés, une réduction de l'impact polluant en utilisant des produits écologiques de traitement de l’eau.
Le chauffage de l’eau, qui est le poste le plus important en termes d’énergie pourrait être couvert à 80% par l’utilisation de panneaux solaires, notamment sur le toit du bâtiment.
Dans un second temps, dès 2028, la ville espère aussi pouvoir chauffer l’eau des bassins grâce à l’énergie récupérer par les réseaux de géothermie réalisés dans le cadre de la ZAC Parc Méridia.