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Reportage : Les Festives de Font-Robert 2007

L’été des festival ne serait complet sans un détour du coté de Château-Arnoux dans les Alpes de Haute Provence, avec les Festives de Font-Robert. Ca tombe bien, nous y étions !

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 05/06/2007 - Modifié le 10/06/10 16:08

Château Arnoux, sur les bords de la Durance accueille chaque été depuis 13 ans, les Festives de Font-Robert dans la Ferme du même nom. L’association Odyssée, qui organise régulièrement à l’année des concerts, concocte chaque saison ce festival avec son directeur artistique Robert Pasquier. Ce dernier recherche particulièrement à faire venir des découvertes. Des artistes émergeants qui sont à l’aube de leur carrières. Ainsi en 2000, Château Arnoux était l’un des rares festival a avoir accueilli Muse, alors encore peu connus. Aujourd’hui, ils remplissent des stades entiers…

Cette année, c’est peut être un paradoxe, mais le festival accueille peu de découvertes, puisque sa programmation se compose d’artistes déjà bien établis dont la réputation n’est plus à faire. Ce jeudi 19 juillet, en ouverture du festival, pas une mais deux têtes d’affiche : Richard Bona et Lenine.


Richard Bona est un musicien hors pair qui a su s’entourer d’une formation très riche. Venus des quatre coins du monde, ses musiciens distillent avec lui une musique world aux accents pop et jazzy. Véritable show, son concert explore un univers très large, des chants traditionnels à la salsa, sans oublier sa parodie de chanson française... Richard Bona n’oublie pas pour autant ses origines camerounaises ; elles sont omniprésentes et il sait les transposer avec brio dans une version très moderne de la musique africaine. Face à un très bon public -, il faut le souligner - Richard Bona a su imposer une belle ambiance festive et pleine de complicité. Son concert se terminant en piste de danse improvisée, pour le bonheur de tous.

Lenine est une star dans son pays, moins en France. Au Brésil il remplit des stades, en France sa musique a davantage de difficultés à s’imposer. Trop décalé du stéréotype brésilien, trop sérieux, pas assez festif ? Lenine n’est peut être pas celui que l’on attends mais il reste néanmoins un artiste de talent et sait le partager. Une fois son univers dévoilé, on y entre avec curiosité.

Les Festives de Font Robert se prolongent jusqu’au 21 juillet dans l’amphithéâtre de verdure la Ferme de Font Robert avec entre autres Arno et Sanseverino, deux «figures» du rock. Un festival à découvrir et qui mérite le détour.

Reportage Jean-Baptiste Fontana & Remi Barra

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