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Les Ballets d’Europe dans leur Jardin à Allauch.

Le 02/08/2011 - Allauch - - 15 °
50 km/h
Terminé
Publié par Pauline . le 02/08/2011
Les Ballets d’Europe dans leur Jardin à Allauch.

Les Ballets d’Europe étaient au Théâtre de Nature d´Allauch en cette fin de juillet c’est à dire au sens propre comme au figuré « dans leur jardin » car la compagnie est en résidence à Allauch depuis 2007.

Mercredi 20 juillet, il est 21 heures, la nuit tombe et l’amphithéâtre se remplit. Mon voisin me susurre : « c’est magnifique ce qu’ils ont fait ici. N’est-ce pas ? ». Il a raison et j’oublie un peu la fraicheur inhabituelle en cette saison pour contempler les lieux.

3 pièces au programme de cette nuit : « FOLAVI » (Jean-Charles GIL), « Un peu plus loin » (duo de Christophe GARCIA) et pour finir « Comme un souffle de femme » dans une nouvelle version (Jean-Charles GIL).

Amusant nom que ce « FOLAVI », cocktail de folie et de vie servi frappé sur la musique de Vivaldi. Danse contemporaine et musique classique, le mélange est à la fois pétillant comme les interprètes et limpide, acidulé et contrasté comme les couleurs vives de leurs costumes sur le liner blanc.
Déjà la pièce s’achève et les applaudissements finissent de réchauffer les spectateurs qui souriants soulignent la technique impeccable et la grâce des danseuses (parmi lesquelles Marie SHIMADA et  Sara LUPOLI).

Une courte pause et c’est « Un peu plus loin », duo chorégraphié par Christophe GARCIA, au cours de sa résidence au Ballet d’Europe.  Une œuvre qui est un mélange touchant mettant en évidence la force masculine mais aussi la fragilité des rapports humains. Les danseurs se séparent, se retrouvent, se portent pour évoluer ensemble vers plus de sérénité. La complicité entre les deux danseurs Antonino CERESIA et Ludovick LE FOC’H est visible et communicative.
Seconde pause déjà, je me lève pour me dégourdir les jambes et surprends la conversation de deux spectatrices qui vantent la force des duos masculins.
C’est déjà la dernière pièce « Comme un souffle de femme … » présentée dans une nouvelle version. Sans mauvais jeu de mot il est effectivement question de souffle : celui de la chanteuse Maria FARANTOURI d’abord, dont la pureté du chant s’élève sous le vent qui balaye le théâtre ce soir-là.
Souffle des danseurs ensuite qui évoluent tout en grâce sur cette chorégraphies d’une grande finesse en alliant technique et interprétation.
Enfin vous l’avez deviné, souffle coupé pour les spectateurs dont je faisais partie et qui une fois la musique arrêtée restèrent encore longtemps sous le charme de cette œuvre d’une grande beauté qui finit vraiment en apothéose cette soirée d’été.
La lumière se rallume et l’esprit du ballet d’Europe a encore fait mouche : technique de haut niveau, œuvres accessibles, limpides, proches d’un public à son image : passionné, sincère et sans esbroufes.

Didier Philispart

 





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