Il y a un an presque jour pour jour, un ovni ou plutôt un anglais, débarquait sur la Planète Marseille. Enfin pour l'anglais, l'arrivée marseillaise remonte à plus longtemps, mais pour le projet on est bons sur l'ancienneté. 1 piece of rubbish, 1 jour 1 déchet fête ses un an et lance pour l'occasion un crowdfunding dans le but de développer d'autres envies. "Quand on ramasse un déchet on a un bon feeling", expliquait Edmund Platt co-fondateur du concept lors de la soirée anniversaire de l'association. Depuis notre rencontre avec 1 Piece of Rubbish le projet en a fait du chemin ! Du " Marseille est le diamant d'Europe, mais il est encore brut..." c'est " à nous de le faire briller !", on est passé à un vrai projet d'intérêt pour la ville.
"Je suis venu à Marseille en stop il y a six ans avec 5 kilos. Je suis tombé amoureux de Marseille de son bordel, de son soleil et des soixante nanas qui font de la gym suédoise sur la plage", raconte Eddy revenant sur les origines de 1 piece of rubbish. Pour la suite tout s'est enchaîné, l'idée du selfie était évidente confie Georges Edouard. "Le selfie c'est la presque traduction de égoïsme. Transformer le selfie en geste pour la planète c'était un geste fort", explique-t-il, le selfie étant aussi un moyen de rendre le concept viral. C'est sur les réseaux sociaux que le concept a explosé et a commencé aussi à s'exporter dans d'autres pays.
Aujourd'hui 1 piece of rubbish ce sont des tonnes de déchets ramassés, des personnalités soutenant le projet,... et des envies. L'association a commencé à travailler avec les écoles dans le but de sensibiliser les plus jeunes. Dans l'optique de développer ce concept auprès de 70 écoles marseillaises, 1 Piece of Rubbish lance un appel à la participation sur Provence Booster.
