Un hôtel sur la corniche, ouvert sur la mer par larges baies vitrées. Une terrasse surélevée, où le turquoise de la piscine est celui des cartes postales de rêve, l'éblouissement en plus. Une table en tekk carrée, et autour de ce cadre idyllique, l'équipe du Cinestival, des journalistes et Florence Quentin, co-scénariste et co-réalisatrice du film Leur morale... et la nôtre. Ca papote. Mais surtout, ça attend... la voilà ! Difficile de passer à côté de cette voix qui retentit de loin en espagnol. On la reconnaît avant même qu'elle ne soit là, et quand elle apparaît : splendeur. Victoria Abril, haut perchée sur ses talons, arrive avec éclat, et justifiant son retard, d'un geste elle se désigne : "Ca valait le coup !". En effet. Fraîche et dispo, elle est immédiatement opérationnelle pour la séance photos. On sent la pro. Mais la pro qui ne se prend pas au sérieux. Elle parle avec tout le monde, plaisante, rigole. Son énergie et sa joie de vivre sont communicatives. Tout n'est plus que sourire. Elle n'a aucun mal à transmettre le plaisir qu'elle prend à jouer la comédie. Dans Leur morale... et la nôtre, elle affirme avoir "pris son pied". "J'aime l'action. Avec Florence je n'ai pas été déçue, il y a du rythme dans chaque scène, c'est pas de la paille ! Le scénario est un vrai scénario". Certaines scènes étaient même "jouissives" à tourner. Pour résumer : "un vrai bonheur". C'est elle qui le dit.
Victoria Abril s'illustre remarquablement dans le rôle de la radine, aux côtés d'André Dussolier, magistral dans le rôle du vieux con. A l'écran, ils forment un couple uni et complice... de radinerie, de certitudes bien pensantes et de racisme facile.
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Marion Bonnefond