L'exposition J'aime les panoramas est le fruit d'une étroite collaboration entre le Mucem et le Musée d'Art et d'Histoire de Genève. Ensemble, ils explorent ce grand sujet avec l'angle historique et social en soulevant la problématique Qu'est ce que voir ? Qu'est ce que regarder ?
A la tête de cette exposition Laurence Madeline pour le Musée d'Art et d'Histoire de Gènève et Jean-Roch Bouiller pour le MuCEM. Ensemble, ils présentaient cette semaine leur exposition à la presse et s'amusaient à raconter sa genèse. "L'exposition est née de façon accidentelle, mais au fur et à mesure on a trouvé un tas de raisons de l'avoir faite entre Genève et Marseille" nous confie la conservatrice.
Pour la petite histoire, l'exposition est née d’un quiproquo autour de la réplique « J’aime les panoramas », prononcée par Jean Dujardin dans le film de Michel Hazanavicius, OSS 117. Extrait que le public retrouvera à l'entrée de l'exposition.
J'aime les Panoramas ne retrace pas uniquement l'historique des panoramas mais ouvre des voies sur différents thèmes panoramiques. C'est une exposition que les conservateurs ont voulu très pluridisciplinaire offrant à voir des oeuvres de type beaux-arts, des objets, des collages, des photographies... qui créent de véritables rencontres chronologiques.
1150 m2 divisés en 6 parties, de l'historique des panoramas au panorama comme relevé de la réalité, en passant par la question de la construction du point de vue, la narration, le panorama comme substitut, le sentiment océanique... Cette exposition explore une large surface dans le MuCEM mais on y ressort avec une impression de travail inachevé. Les panoramas sont aujourd'hui au coeur de notre quotidien : Qui n'en a jamais fait un avec son smartphone ? De même de nouveaux usages apparaissent avec la réalité augmentée ou encore le phénomène "Google Street view" qui banalise et automatise les panoramas. Bref, l'exposition retrace l'avènement des panoramas mais oublie le présent.
Autre regret, l'absence d'interactivité autour des panoramas. L'exposition nous fait découvrir l'existence de dispositifs ludiques pour visionner les panoramas. Le visiteur, et notamment le jeune public, aurait peut être aimé pouvoir en profiter lui aussi.
TRACES… FRAGMENTS D’UNE TUNISIE CONTEMPORAINE
Fragments II : Du 4 novembre 2015 au 29 février 2016
C'est également mercredi 4 novembre que la deuxième partie de l'exposition Fragments sera présentée au public. Pour rappel, Fragments a débuté le 13 mai 2015 et devait être divisée en deux parties, en deux temps. Cette deuxième partie nous donne un petit fragment de la création contemporaine Tunisienne. Le public découvre ici le point de vue des images avec des écritures photographiques, des créations numériques très différentes qui nous donnent des prismes pour entrer dans ce qui se crée aujourd'hui en Tunisie nous explique Sana Tamzini, commissaire d’exposition. "Dans cet espace, le choix a été de laisser respirer le regard" ajoute-t-elle.
Avec Fragments Sana Tamzini et Thierry Fabre nous offre une jolie façon de raconter l'histoire en images.
