Mademoiselle K sort de sa zone de confort pour ce cinquième album: Hungry dirty baby. Cela se traduit par changer de langue, changer de musiciens, jouer soi-même de la basse, partir à trois en tournée. Et pour conséquences de se faire virer de sa maison de disques, choisir l’autoproduction et monter son propre label, Kravache: ça claque! En anglais ou en français, Katherine Gierak, alias Mademoiselle K, a des sujets qui lui sont chers: le genre, l’identité, la relation avec l’autre/les autres. L’amour, la sexualité et leur lot de manque et de frustrations. Et toujours ce parfum de romantisme exacerbé, désespéré qui plane en filigrane entre ces mots crus qu'elle se plaît à balancer.