Un Hors les murs du Théâtre Massalia à découvrir à la maison pour la danse de Marseille les 10 et 11 octobre
Inspiré des arts plastiques et en particulier du travail du plasticien américain Paul Mac Carthy, Têtes à têtes propose une réflexion sur la solitude, la perte de repères, la quête de soi et le besoin de se construire ou se reconstruire à partir de rien.
Cette courte forme, met en scène un personnage « à la grosse tête », tel que le dessinerait un enfant de quatre ans : un rond, un trait en guise de bouche et deux tâches à la place des yeux. Ce « Smiley » égaré, asexué et sans histoire, ne sait ni d'où il vient, ni où il va.
Visuellement, ce qui se dégage de ce solo sont d'abord des formes abstraites : une boule, des excroissances, une forme phallique puis peu à peu la transformation en embryon, bébé, extra-terrestre ou personnage de dessin animé, une série d'images et de projections que se fait le spectateur, selon ses propres références et repères.