chargement en cours

PriMed, le Festival de la Méditerranée en images

Du 29/11/2025 au 06/12/2025 - Marseille - MuCEM-J4
Publié par Angelina Proto le 28/10/2025 - Mis à jour le 28/10/25 16:39
PriMed - Le Festival de la Méditerranée en images

Du 29 novembre au 6 décembre se tiendra à Marseille le Festival annuel de la Méditerranée en images, le PriMed. Ce sera l'occasion parfaite pour découvrir les différentes cultures qui nous entourent ainsi que leurs enjeux au travers de nombreux documentaires.

- 25 films en compétition en provenance de 15 pays de la Méditerranée.
- 7 films inédits en France
- 16 films réalisés ou co-réalisés par des femmes
- 12 prix décernés lors d’une cérémonie ouverte au public, le vendredi 5 décembre à 16h30 à l’Artplexe Canebière
- 30 heures de projections publiques et gratuites,
- 20 séances en présence des réalisateurs et 8 séances dédiées aux élèves de l’Académie Aix-Marseille et du bassin méditerranéen

Un jury international présidé par Daphné ROZAT, responsable de la programmation documentaire au Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains de Genève

Pour Valérie Gerbault, Déléguée Générale du CMCA :
« Le PriMed 2025 donne à voir une Méditerranée en mouvement, traversée par des crises mais toujours portée par la parole de femmes et d’hommes qui refusent la fatalité. Nos cinéastes explorent les blessures du présent, interrogent les mémoires du passé et ouvrent les chemins d’un avenir commun. »
Cette 29e édition s’ouvre sur un message d’espérance, symbolisé par l’affiche de Pauline Labarthe : un gabian déguisé en colombe pour la paix, clin d’œil poétique à une mer qui cherche à retrouver sa sérénité. Le PriMed c’est “une autre façon de voir“

CINQ GRANDES THÉMATIQUES POUR CETTE ÉDITION 2025

• RÉCITS DE LA QUESTION ISRAÉLO-PALESTINIENNE HOLDING LIAT nous plonge au cœur de la question des otages du 7 octobre 2023, suivant la famille de Liat dans son combat pour sa libération, confrontée à l’incertitude et aux perspectives politiques contradictoires du gouvernement israélien. LIFE AND DEATH IN GAZA offre un témoignage saisissant des luttes pour la survie et des destructions subies par la population gazaouie entre octobre 2023 et octobre 2024, documentées par les habitants eux-mêmes. Et pour donner un éclairage à ces événements, il faut se tourner vers le passé avec THE 1957 TRANSCRIPT, une immersion dans la reconstitution du procès de soldats israéliens, responsables de la mort de 49 paysans arabes et citoyens israéliens du village de Kafr Qasim en 1956.

• SORTIR DE L’IMPASSE JE SUIS LA NUIT EN PLEIN MIDI, des cités de Marseille aux résidences fermées, Don Quichotte et son écuyer affrontent la réalité de cette ville morcelée où chacun s’ignore. Sergio dans BOSCO GRANDE, atteint d’une obésité inquiétante, et Alice (ALICE PAR CI, PAR LÀ), très jeune mère dépendante aux stupéfiants, nous apparaissent abandonnés au sein de sociétés toujours aussi cloisonnées. Ces films évoquent la solitude et les fractures sociales. Avec LA NUIT DE TOUS LES MOTS, des bénévoles d’une ligne d’écoute tendent une oreille attentive à ceux qui ne sont plus entendus.

• ESPOIRS D’UNE JEUNESSE EN MOUVEMENT ECHOES FROM BORDERLAND dépeint le sort des réfugiés à travers la rencontre entre une jeune Afghane et une Bosniaque marquées par la guerre. Dans A VOL D’OISEAU, Amadou, mineur lui aussi, relate son périple de la Guinée vers la France. Non loin d’eux, Nawres dans BORN TO FIGHT, une jeune tunisienne, rejoint légalement la France avec le rêve de poursuivre sa carrière de kick-boxeuse. Leurs vies, habitées par les violences et les difficultés de la migration, nous montrent une jeunesse prête à tout, dans l’espoir d’un avenir meilleur.

• LUTTES CITOYENNES ET CRISES ENVIRONNEMENTALES
Engagements écologiques, résistances sociales, combats féministes avec LETIZIA BATTAGLIA de la photographe sicilienne, qui a documenté toute sa vie les meurtres de la mafia. En dénonçant leurs crimes, elle a défié l’omerta pour que chacun s’empare politiquement du problème. Comme elle, de nombreux citoyens et citoyennes du pourtour méditerranéen luttent. Qu’ils dénoncent la pollution d’une Cokerie en Bosnie-Herzégovine dans LE CIEL AU-DESSUS DE ZENICA, qu’elles militent contre les violences faites aux femmes en Algérie dans LA PROMESSE D’IMANE, ou qu’ils manifestent contre la ligne Lyon-Turin dont les travaux impactent directement les cours d’eau dans TRANSALPIN, toutes et tous se dévouent corps et âme pour leurs combats. Artistes et militants guident notre regard vers les injustices de nos sociétés. En donnant vie à ces luttes, ils imaginent notre avenir.

• DIRE LA GUERRE
Prisonnier pendant la guerre du Kosovo, le peintre Skender Muja doit sa survie au portrait que lui demande son geôlier, un commandant Serbe dans I BELIEVE THE PORTRAIT SAVED ME. C’est ce simple dessin sur le tableau d’une école qui lui a permis d’éviter le pire. Les rescapés s’interrogent. Pourquoi ne les ont-ils pas tués ? C’est la même question que se pose Fida dans GREEN-LINE. Lors de la guerre civile libanaise, alors qu’elle était enfant, un milicien l’a mise en joue puis est parti sans un mot. Pour comprendre, elle part à la recherche de ces hommes qui ont bien souvent du sang sur les mains. Mémoires et souvenirs se croisent, comme ceux des appelés français et des descendants de victimes des crimes commis par l’armée française dans ALGÉRIE, SECTIONS ARMES SPÉCIALES. La trame de leurs récits tisse aujourd’hui l’histoire de ces tragédies. Ensemble, ils disent la guerre

>Infos/programme :  https://primed.tv/ 

 

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.