Au début du premier millénaire avant J.C., alors que les Grecs établissaient un comptoir commercial sur la rive ouest de l'Etang de Berre, les populations locales se rassemblèrent autour de Roquepertuse, dans la plaine de l'Arc. En témoignage aujourd'hui encore un sanctuaire de grand renom, avec son porique à alvéoles céphaliformes, son Bicephale et les Héros assis, exposés à la Tour Musée. Roquepertuse est un site archéologique classé Monument historique pour les vestiges qui y ont été découverts au cours du XXe siècle, notamment un portique à alvéoles céphaliformes, un linteau gravé de têtes de chevaux, un hermès bicéphale, des statues de guerriers assis et d'un oiseau. Une partie de ces vestiges sont visibles à la Tour musée. Ce site est occupé du Néolithique (2000 avant JC) au IIe siècle avant JC. La Cité de Roquepertuse commence à se développer à partir du Ve siècle avant JC, mais c'est 200 ans plus tard qu'elle atteint sa superficie maximale. Elle est alors un oppidum (cité gauloise fortifiée) important qui réalise des échanges commerciaux avec les grandes cités de la région et de la Méditerranée. Les vestiges visibles sur le site datent de cette période. Roquepertuse subit différentes attaques durant ces siècles d'occupation. Au cours du IIIe siècle avant JC, l'une d'entre elles détruit une grande partie de la cité. Seules quelques personnes reviennent y habiter. Vers 200 ? 190 avant JC, elles sont victimes à leur tour d'une attaque, qui sera la dernière. Le site est définitivement abandonné.
Tarifs
gratuit
