Depuis les orages d'hier après-midi, la plupart des plages de Marseille ont pu rouvrir à la baignade. Le soleil et ses rayons UV, les vagues et courants aidés par le mistral ont favorisé l'élimination des mauvaises bactéries.
Mais dans certains cas, comme aujourd'hui au Vallon de l'Oriol, des poches de pollution peuvent rester concentrées très localement.
C'est un cas particulier, où l'orage a conduit à un écoulement et des débordements dans les réseaux d'eaux pluviales du vallon, et tout ceci a fini dans la mer. Avec le courant et les vagues, cette pollution a tendance à rester coincée proche du littoral.
En concertation avec la Ville de Marseille, les Marins-Pompiers sont intervenus ce jeudi avec leur navire le Pytheas.
Armés de leur puissante lance à incendie et avec les moteurs qui tournent à fond, ils ont réussi à brasser l'eau dans ce secteur du Vallon de l'Oriol.
L'objectif: empêcher l'accumulation de bactéries, disperser la mousse en surface et aider ainsi la mer à "digérer les bactéries que la courantologie concentrait à cet endroit" comme l'explique Hervé Menchon, l'élu municipal au littoral.
Ce type d'opération n'est pas si exceptionnel que ça précise l'élu. Parfois, lorsque des poches de pollution sont détectées, en amont dans les réseaux ou en mer dans la bande des 300m du littoral, les Marins-Pompiers et la SERAMM, en charge des eaux usées à Marseille, se coordonnent pour des actions ciblées.
Grâce au brassage, naturel cette fois-ci, et peut-être aussi à l'action des Marins-Pompiers très localement, de nouvelles plages ont pu rouvrir à la baignade: Celle du Prophète et des Catalans.
Sept plages restent encore fermées à la baignade suite aux derniers prélèvements de cet après-midi:
- Borely
- Bonneveine
- Huveaune
- Pointe-Rouge
- Prado Nord/Grand Roucas
- Prado Sud / David
- Vieille Chapelle
Compte tenu de l'arrivée du mistral, du grand soleil et de l'absence de nouvelles précipitations annoncées, les services sont optimistes sur une réouverture prochaine de toutes les plages du littoral marseillais.
