En 1977, des hommes placent à bord de la sonde Voyager un message destiné aux civilisations extraterrestres : le Voyager Golden Record. Ce disque d’or de l’humanité contient des images, des sons, des extraits de textes littéraires et des musiques dont un vieux blues : Dark was the Night. C’est le point de départ du voyage d’Emmanuel Meirieu.
Dans Les Naufragés, celle d’un clochard qui se laisse mourir de froid et de désespoir en plein Paris. Ce soir-là, « sombre était la nuit et froide la terre », comme dans la chanson de Blind Willie Johnson écrite en 1927. C’est à la figure de ce bluesman descendant d’esclaves, que s’attache aujourd’hui le metteur en scène. S’il est mort dans la misère à 48 ans, la fortune de sa chanson Dark was the Night est proprement extraordinaire. Elle fait partie des vingt-sept morceaux musicaux gravés sur un disque d’or et postés par la sonde Voyager en 1977 à destination des étoiles. Lancé comme une bouteille à la mer, voici quarante-cinq ans que ce disque, censé témoigner du génie humain auprès des populations non humaines, tourne dans l’espace.
Écrit et mis en scène par Emmanuel Meirieu
Durée 1h30
Infos/réservations : www.chateauvallon-liberte.fr