Après le succès des Fourberies de Scapin, la compagnie s’approprie un des chefs-d’œuvre de Tchekhov dans une nouvelle traduction révélant l’esprit de troupe qui l’anime depuis 10 ans. Ivanov est confronté au poids d’un héritage trop lourd à gérer, d’une passion amoureuse qui s’éteint, et d’une perte de sens du monde qui l’entoure. « J’ai trente ans et je suis couvert de rouille. » Ivanov devient la figure d’une jeunesse qui veut s’engager dans un monde en transition. Un Tchekhov affuté, radical, débarrassé des samovars et de sa vodka. L’action se déroule au cœur des vignes, au milieu une longue table en bois dans une maison trop grande, ancestrale. On fait du vin, du rouge, qui rougit le visage quand le sang bout déjà. Les caves sont pleines, les cœurs débordent, alors on chante !
Cie l’Eternel été - d’après Anton Tchekhov
Durée 1h15