Véritable étendard d’une jeunesse africaine dont il porte haut la soif de liberté et de changement, le héros du reggae moderne est aussi le haut-parleur de tout un continent. Auteur d’une discographie engagée, comme en attestent les titres de ses disques, il n’a cessé de mêler les lignes de la musique et du combat : le verbe comme une arme, les disques comme des brûlots.
C’est dans le reggae que TAÏRO a trouvé le moyen de poursuivre le combat de son père qui, en raison de ses idées révolutionnaires, fut emprisonné pendant quatre ans au Maroc puis exilé à Paris. De sa mère, il a hérité le goût pour la langue française et la révélation de sa vocation en écoutant l’un de ses disques : « KAYA » de BOB MARLEY. Abonné des sound systems à la grande époque du ragga parisien, sa carrière a décollé quand AKHENATON l’a recruté pour la bande originale de TAXI 2 et exposé aux oreilles du plus grand nombre avec le tube « Elle Veut » extrait de la compilation « DIS L’HEURE DE RAGGA » sortie en 2004.
C’est au sein du collectif du Secteur A (qui rassemblait notamment Stomy Bugsy, Doc Gyneco et Passi) que les Neg Marrons voient le jour. Le groupe composé de Jacky, Ben-J et Djamatik, est révélé en 1997 grâce au succès de leur morceau « La Monnaie », qui met en avant leur musique ragga dancehall.
Solidement ancré dans une base roots méditative aux messages conscients, le chanteur calédonien Marcus Gad, avec ses influences multi-culturelles, sa voix unique, ses textes puissants et actuels, apporte un nouveau souffle au reggae.
Infos/réservations :festival-couleursurbaines.com