Le metteur en scène et chorégraphe revient à l’essentiel, vers un langage du mouvement lié à l’inconscient, à l’incontrôlé. Pour cela, il fait appel à des virtuoses de la danse. Car il est fasciné par la tension entre spasmes et tics et les éléments chorégraphiques classiques comme l’unisson. Peut-on utiliser les mouvements inextricablement liés à la douleur, à la maladie et au manque pour exprimer autre chose ? Joie, jouissance, communion, ou d’autres terrains humains encore
inexplorés ? Musique classique et bribes chantées façon karaoké ambiance boîte de nuit, cris de mouettes pour une scène d’amour romantique... un voyage à l’intérieur de l’être humain qui traverse différentes couches de civilisation à la recherche d’un état primaire. Pour en ressortir plus sage, revigorés, rajeunis.
Infos/réservations : festivaldemarseille.com