À la tête de l’Orchestre philharmonique du Luxembourg, Gustavo Gimeno, ancien assistant de Claudio Abbado, adore révéler au public des œuvres injustement méconnues. Parmi elles, la brève « Marche funèbre » du film Un grand citoyen nous rappelle que Chostakovitch écrivit des musiques pour le cinéma, aujourd’hui oubliées.
Malgré le scandale provoqué à sa création en 1913, le Concerto pour piano n° 2 de Prokofiev constitue désormais le répertoire des pianistes d’élite, cercle qu’Alexandre Kantorow intègre en devenant à 22 ans le seul Français à remporter le premier prix et la médaille d’or du Concours Tchaïkovski. La personnalité de ce prodige s’accorde à merveille avec cette œuvre virtuose où l’humour voisine avec une mélancolie slave, que l’on retrouve aussi dans la Symphonie n° 5 de Tchaïkovski, empreinte d’un lyrisme généreux.
Dmitri Chostakovitch (1906-1975)
Un grand citoyen op. 55 : Marche funèbre
Sergueï Prokofiev (1891-1953)
Concerto pour piano n° 2 en sol mineur, opus 16
Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893)
Symphonie n° 5 en mi mineur, op. 64
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