Le très orgueilleux général romain Caïus Marcius prend le nom de Coriolan après sa victoire à Corioles, ville volsque (aujourd’hui disparue) qu’il a assiégée. Sa nouvelle gloire le destine à devenir consul. Mais ne parvenant pas à se faire accepter par un peuple qu’il méprise, il est banni et s’allie aux ennemis d’hier, les Volsques…
Le rapport au « peuple », son instrumentalisation, la personnalisation du politique, les affects en jeu dans la conquête du pouvoir et dans l’exercice de ce pouvoir, les stratégies de représentation, ce que l’on appellerait aujourd’hui la « communication »… c’est avec une intuition géniale, il faut bien le dire, que Shakespeare extrait de l’histoire romaine des thématiques qui font mouche.
François Orsoni met en scène la théâtralité du politique avec une troupe aguerrie et passionnée. Dans une progression tendue, rythmée, fascinante, se déploient rapports de force, négociations et conspirations.
Texte William Shakespeare
Traduction Jean-Michel Déprats
Mise en scène François Orsoni
Avec Jean-Louis Coulloc’h, Alban Guyon,
Thomas Landbo, Estelle Meyer et Pascal Tagnati
Durée 2h
Infos/réservations : chateauvallon-liberte.fr