A partir du Testament d’Heilingenstadt, poignant chant du cygne rédigé par le musicien sentant son ouïe l’abandonner, le metteur en scène Marcel Bozonnet opère une incursion dans la psyché de Beethoven, figure archétypale et pourtant méconnue dans ses tourments intimes. Ses engagements en faveur des libertés individuelles et de la Révolution française, son goût pour Kant et sa défiance à l’égard de Goethe, mais aussi sa jalousie à l’égard de Mozart, son contemporain...
Sur un texte du violoniste Ami Flammer, que l’on retrouve aussi sur scène auprès du comédien François Marthouret, le spectacle est porté par l’exaltation et la mélancolie, à l’image d’une musique qui accompagna les grands soubresauts humains à travers les siècles.
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