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Bandol a accueilli la première édition du Lunallena

Organisé par Var Matin, la première édition du festival Lunallena s'est déroulée ce weekend à Bandol. L'an prochain, le festival devrait avoir lieu du côté de Nice.

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 07/08/2017 - Modifié le 10/08/17 11:42
Bandol a accueilli la première édition du Lunallena

C'est une première ! Un nouveau festival d'envergure dans le Var, ça faisait des années que ça n'était plus arrivé. Le Pointu Festival a bien repris le flambeau des Voix du Gaou à Six Fours, mais Hyères, Brignoles, Puget ou encore Fréjus ont abandonné leurs beaux festivals d'été. C'est le groupe de presse Var-Matin/Nice-Matin qui a concu l'événement en partenariat avec la ville de Bandol.

La ville a elle aussi passé un cap. Les années précédentes, les concerts étaient organisés gratuitement en centre ville. En contrepartie, la ville accueille désormais des groupes de renommée internationale à l'image de Phoenix, Two Door Cinema Club, Vitalic ou encore Alpha Blondy. 

Le public a répondu présent. Var Matin nous annonce entre 4000 et 5000 spectateurs samedi soir, un chiffre très honorable. La première soirée était visiblement bien moins remplie. En même temps, pour cette première édition, le festival a aussi subit un rôdage difficile dans la gestion du bar et des tickets boisson. Certains ont dû attendre près d'une heure samedi pour être servis. Une soirée compliquée aussi à cause du mistral, le festival a accusé plus d'une heure et demi de retard. Le dernier des cinq groupes de la soirée, Vitalic, a ainsi joué très tard et a même dû racourcir son set.

Peu importe au final, puisque les groupes ont tous assuré le show, côté qualité artistique, c'est un sans faute !

"On a un gros projet sur la ville de Nice pour l’année prochaine."

Interview de Jean-Marc Pastorino, président du Directoire du Groupe Nice-Matin

Quelle est votre ressenti sur cette première édition du Lunallena ?

C’est plutôt une réussite pour une première édition. Si on avait rempli le stade ça aurait été encore mieux. On met dit qu’il y aurait entre 4000 et 5000 personnes ce soir.

La genèse de ce festival ? Pourquoi un groupe de presse a voulu créer un festival ?

Parce qu’on connaît tous les difficultés de la presse écrite. La presse papier a des difficultés à se redéployer sur le web. On a 1000 abonnés, c’est bien, mais ce n’est pas ça qui compense nos pertes de vente papier.
On a cherché des créneaux de développement, et on a pensé à l’événementiel. Pour être très honnête, on a un peu regardé ce que réalise le Télégramme de Brest. C’est une belle réussite. Depuis de longues années, ils ont anticipé ça. Ils font entre 30 et 35% de leur chiffre d’affaire avec les festivals, et notamment les Vieilles Charrues.
Donc pourquoi pas, on est dans une région qui est porteuse, on est dans le sud, il manque un festival. Alors, autant que ce soit nous qui l’organisions.

Précision : Les Vieilles Charrues ne sont pas organisées par le Telegramme, mais le groupe de presse organise de nombreux événements ( courses à la voile et participations dans des festivals)

Et le choix de Bandol ?

Au début, ça devait se faire au Castellet, puis la jauge était vraiment trop grande, et puis on ne pouvait pas nous plus amener les groupes que l’on souhaitait pour la première édition. Donc on a trouvé un accord avec la ville de Bandol pour monter deux festivals : Lunallena et Les Aoûtiennes.

Quelle est la différence entre ces deux festivals ?

Lunallena, on est surtout sur du rock et du reggae. Les Aoûtiennes, c’est vraiment de la chanson française avec Véronique Sanson et Matt Pokora.

Lunallena a vocation à rester à Bandol ? Le territoire de Var-Matin/Nice-Matin est grand…

Effectivement, l’idée est de conserver les Aoûtiennes ici à Bandol, et promener un peu Lunallena dans d’autres villes. On a un gros projet sur la ville de Nice pour l’année prochaine.

Lunallena, d’où vient ce nom ?

Lunallena, c’est sous la lune. Il y a la pleine lune dans peu de temps. C’est très difficile de trouver un nom porteur pour les festivals. On avait travaillé sur la cigale, mais on a préféré se rabattre sur Lunallena.

Comment vous avez monté ce festival, à partir de presque rien au final ?

C’est énormément d’énergie, énormément de bonne volonté. Tout a été monté en interne avec le service événementiel du journal et Jean-François Roubaud qu’il faut féliciter pour ce qu’il a réussi à réaliser aujourd’hui.

 

Retour en images sur le festival

 

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 Le TELEGRAMME n est pas actionnaire des vieilles charrues... cela n a jamais été le cas. Le festival est a 100% une asso à but non lucratif et sans aucune subvention. Merci de corriger  
par Vieillescharrues - Carhaix - le 08/08/2017
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 Le TELEGRAMME n est pas actionnaire des vieilles charrues... cela n a jamais été le cas. Le festival est a 100% une asso à but non lucratif et sans aucune subvention. Merci de corriger  
par Vieillescharrues - Carhaix - le 08/08/2017
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