L’un est un prêtre poli par des années de sacerdoce, au fait des arcanes de l’église qu’il sert tout autant que de la nature des hommes qu’il est censé guider. L’autre est un jeune séminariste qui, la révolte et la foi chevillées au cœur, s’exaspère de la placidité qu’il prête à son aîné, alors que lui se sent d’attaque pour révolutionner l’église et bousculer les fidèles.
Qui des deux est l’homme de bien ? Qui des deux convertira l’autre ?
Cette joute intense entre deux hommes de foi au fil de laquelle arguments et bons mots se multiplient sur scène comme des pains, se révèle fort drôle, diaboliquement écrite et divinement jouée. Communiant pleinement avec leurs rôles, les deux comédiens confirment, s’il en était encore besoin, l’étendue de leur talent et la parfaite maîtrise de leur art.
C’est captivant, finement actuel, émouvant… et beau comme le spectacle d’Hommes en quête d’humanité.