Des relations artistiques nouées entre le performeur japonais-autrichien Michikazu Matsune, la chorégraphe française Martine Pisani, et le peintre et interprète Theo Kooijman, une question a émergé : que reste-t-il de la danse, une fois le spectacle terminé ?
Archives, souvenirs intimes, anecdotes, carnets et un brin d’imagination permettent de remonter à leurs activités dans les années 1980 et 1990. Kono atari no dokoka (Quelque part par ici) est un endroit à la fois lointain et très proche, aux contours flous et pourtant familiers, un voyage à travers le temps et l’espace. D’une plage de Kobe au port de Marseille, de Paris à Vienne ou ailleurs encore, une mémoire collective apparaît en filigrane des histoires individuelles. Mêlant harmonieusement poésie simple, humour et tendresse, ils reconstruisent ensemble ce qui reste du passé pour former un présent composite.

