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CONCERT J.S. BACH - Sei Solo, sonates, partitas et chorals cachés

Publié par Choeur du Luberon le 26/09/2024 - Mis à jour le 05/05/25 17:36
CONCERT J.S. BACH - Sei Solo, sonates, partitas et chorals cachés

J.S. BACH - Sei Solo, sonates, partitas et chorals cachés Dévoiler une musique dissimulée dans les Sonates et Partitas pour violon seul de Joh. Seb. Bach Géraldine Jeannot - soprano Maximin Marchand - contre-ténor François Isserel-Savary - ténor Johan Riphagen - basse Radboud Oomens - violon

Concert Bach-Sei Solo, sonates, partitas et chorals cachés
Sei Solo
Dévoiler une musique dissimulée dans les Sonates et Partitas pour violon seul de Joh. Seb. Bach

Géraldine Jeannot - soprano
Maximin Marchand - contre-ténor
François Isserel-Savary - ténor
Johan Riphagen - basse
Radboud Oomens - violon

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.


    Bien qu’il puisse paraître étonnant de convoquer Lavoisier pour parler d’un projet sur J.S.Bach, c’est en se plongeant dedans que nous apparaît la limpidité de cette maxime : nous ne perdons rien, n’ajoutons rien, et ce faisant pourtant, transformons tout.
        Mais commençons par le début : Helga Thoene, violoniste et musicologue s’est penchée, comme nombre de ses collègues, sur les Sonates et Partitas BWV 1001-1006 qui sont parmi les plus analysées des œuvres de Bach. Complexité des compositions, virtuosité requise, méticulosité de la conception… On ignore jusqu’à la raison de leur écriture. Nombreux sont les interprètes qui ont l’intuition d’un au-delà de la beauté et de l’inventivité, d’un « quelque chose » qui, comme un message mystérieux, nous touche et nous interpelle, que l’on joue ou que l’on écoute cette musique. Certains mettent en évidence l’architecture, d’une finesse et d’une solidité rarement atteints ailleurs. D’autres y voient des messages numérologiques.
    L’une des conclusions de Thoene est que Bach aurait voulu donner un contexte religieux à ce cycle d’œuvre en l’associant avec les trois fêtes chrétiennes principales : Noël, Pâques et la Pentecôte. Pour étayer son hypothèse, elle se base sur des nombres (de mesures, de notes) et sur la gématria - la science qui transpose les notes en lettres et en chiffres, mais oui ! Autre argument déterminant : des lignes mélodiques simples, dissimulées dans des phrasés plus larges du violon, qui font référence à des mélodies chorales dont le texte, une fois identifié, peut indiquer l’appartenance à l’une de ces fêtes. Ce sont ces lignes que nous nous attachons à identifier et à rendre audibles.
    Si l’on peut toujours gloser sur ces découvertes, il est indéniable que mettre en avant les structures mélodiques souterraines de l’œuvre en les chantant y rajoute une puissante dimension supplémentaire : entendre ce qui est caché. C’est quelque part un envers de l’oeuvre que l’on vous propose de découvrir ici : la mise en lumière des flux qui l’innervent, la sève mystique qui circule sous l’archet.


    Ainsi nous ne perdons rien, n’ajoutons rien, et ce faisant pourtant, transformons tout.

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