aujourd'hui 12h
Dans cette folie du XVIIe siècle, construite par le Duc de Vendôme pour abriter ses amours avec Lucrèce de Forbin Solliès dite la Belle du Canet, Ghislaine Portalis investit les salons du Pavillon de Vendôme de son univers imprégné par le siècle des lumières, par les fêtes galantes... Ce joyau architectural sert d’écrin aux œuvres que l’artiste a créées spécifiquement pour le lieu ou qu’elle réactive en résonance avec l’histoire, les collections et le décor du pavillon, en écho, camere dell eco !
Nourrie par ses recherches sur le XVIIe et le XVIIIe siècles et plus particulièrement par l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, dans laquelle elle puise ses sources, l’artiste questionne les attributs du masculin et du féminin. Par le détournement et l’interprétation de formes, de détails, Ghislaine Portalis joue sur l’ambiguïté, sur le caché / dévoilé, sur les artifices de la beauté, de la parure et son accessoirisation... parfois avec humour, parfois avec une pointe de cruauté.
Installations, objets, grands dessins réalisés à l’aiguille de tapissier, jalonnent les salons ponctués des œuvres de la collection du musée, gravures et portraits, nous faisant voyager à travers l’histoire des représentations du féminin et du masculin par des propositions aux formes suggestives avec une pointe d’érotisme.
