Dans le dédale enchanteur des ensembles dévolus à la musique ancienne, Café Zimmermann illumine les nuits musicales aixoises, fort de ses douze années de résidence au Grand Théâtre et au Jeu de Paume. Autour de la claveciniste Céline Frisch, la dizaine de musiciens jouant sur instruments d’époque invite le contre-ténor Paul-Antoine Bénos-Dijan à interpréter des airs de différents caractères, entre lesquels s’intercalent de brillants concertos et des pièces instrumentales dont l’interprétation se fonde sur des manuscrits inédits. Fidèle à son exigence de recréation des répertoires du XVIIIe siècle, l’ensemble a choisi en effet de concevoir une forme d’opéra imaginaire, où les scènes se succèdent avec vivacité : la virtuose musique de Vivaldi s’offre ainsi un second souffle pour le plus grand bonheur du public.
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