Une figure baroque : cet homme nu qui sera fait Pape puis destitué, symbole d’une vanité exposée à un destin étrange. À l’heure de la mort, un homme se replonge dans le songe éveillé d’une vie de passions et de chaos. Reviennent le hanter les spectres et les vivants, les êtres aimés et les ennemis, détenteurs de civilisations anciennes ou d’obsédantes projections. Une horde de personnages vêtus de dentelles blanches, poudrés, voluptueux d’une décadence furieuse, archaïques et contemporains, foulent le sol de leurs danses folles, étirent l’espace de leurs rituels processionnaires.
Le cycle de l’histoire se calque sur le carrousel répété des figures rhétoriques du théâtre, des mythes et des récits, et le carnaval des rois fous, des coryphées visionnaires, et des envoyés du destin.
La reprise de BaroKKo à Marseille, avant son départ à Saint-Pétersbourg, est un évènement exceptionnel, qui signe le retour de la compagnie Théâtre NoNo à son écriture théâtrale singulière à la croisée des disciplines
Crédits photos : Cordula Treml
+ d'infos : theatre-nono.com