Des incidents ont émaillé la fin du "Carnaval" de la Plaine. Ce rassemblement festif et indépendant, mais aussi très politique, a rassemblé ce dimanche environ 3.400 personnes selon la police. Des incidents ont émaillé le centre ville jusqu'à une heure du matin. Selon la Provence, huit personnes ont été interpellées.
C'est devant l'Arc de Triomphe que le caramantran à l'éffigie du maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a été brûlé. Ce rassemblement festif a également été rejoint par les revendication de manifestants algériens et de gilets jaunes.
Toutes les façades du bâtiment historique construit en 1839 ont été souillées par des tags. Ce sont des messages politiques en lien avec les revendications de manifestants présents au carnaval: attaques vis à vis de Gaudin et sa politique de gestion de l'habitat indigne, revendications liés au mouvement des gilets jaunes, soutien aux manifestations algériennes et insultes vis à vis de la police.
"Les dégradations commises sur l’Arc de Triomphe de la porte d’Aix sont inqualifiables." Jean-Claude Gaudin
Le maire a également "demandé aux services techniques de la ville de Marseille d’intervenir sans délais pour effacer ces tags, mais aussi ceux sur les façades du palais Longchamp et du palais Carli." En effet, ces deux derniers bâtiments, eux aussi classés, sont régulièrement victimes de tags. La fontaine du Palais Carli, malgré des rénovations récentes, est régulièrement dégradée et entièrement taguée.