Le Festival Tamazgha fête ses 10 ans ! Conçu par l'association Sud Culture, la manifestation a vocation à promouvoir les musiques berbères et populaires d'Afrique du Nord. Les festivaliers sont invités à découvrir ces cultures du 25 au 27 juin à partir de 22h au Centre Culturel Mirabeau, et au Théâtre de la Sucrière.
Entre mémoire des traditions et métissages actuels, le festival se déroule selon un concept d’expression partagée, mêlant professionnels et amateurs, musiciens et mélomanes, petits et grands.
Au programme de cette 10ème édition
Jeudi 25 juin à 22h au Centre culturel Mirabeau
Atelier d’écriture poétique
Le festival Tamazgha revient cette année avec un atelier d’écriture poétique animé par l’artiste Si Moh, auteur, compositeur et interprète.
L’atelier d’écriture sera présenté sous forme de labo chanson. Il s’agira de travailler collectivement sur les spécificités de l’écriture de chansons (les techniques d’écriture et de musicalité…).
Vendredi 26 juin à partir de 22h au Théâtre de la Sucrière
Nuit Folklorique Berbère
Pour sa dixième édition, le festival dédie une nuit au folklore et au patrimoine musical Berbère. Le festival Tamazgha apporte une touche d’originalité avec deux groupes folkloriques berbères : un groupe Kabyle du Djurdjura : IDEBBALEN et un groupe Chaoui des Aurès : IRHAVEN.
IDEBBALEN
Idebbalen est une troupe issue d’une tradition musicale très ancienne : pas un mariage, pas une cérémonie sans que ces orchestres de quatre musiciens ne fassent retentir le répertoire traditionnel des fêtes kabyles. Idebbalen signifie justement « qui apporte la joie !». Le chef de l’orchestre invité cette année par le Festival Tamazgha, Ahmed CHERFAOUI, est reconnu comme le doyen de ce genre de musique en France.
IRHAVEN :
C’est un genre de musique berbère issue des Aurès. Comme dans toutes les musiques berbères, la musique chaoui est une musique très tonique, jouée souvent par des instruments comme le bendir ainsi qu’el gasba, l’instrument de prédilection des musiciens chaoui.
Samedi 27 juin à partir de 22h au Théâtre de la Sucrière
Concerts
Kassia
À travers le chant, dans lequel toute son enfance baigna, Kassia a su, en solo ou en collaboration avec ses pairs, relever tous les défis, mettant son âme à nu, depuis sa tendre adolescence. Passionnée et tenace, sa voix peut fuser ici comme ailleurs, traversant des déserts ou des océans... Elle réalise les choses, à l'identique, dans le théâtre.
Ali Ferhati
Très jeune, les mots l’ont pris par la main. Depuis il n’a cessé d’écrire, de composer, de rêver et d’aimer. On ne peut raconter Ali Ferhati, il se raconte lui-même avec ses mots, rien que ses mots. Icône de la jeunesse kabyle dans les années 90 Ali Ferhati a trouvé sa place parmi les plus grands et est aujourd’hui un artiste incontestable de la scène Kabyle.
Moh Smail
Moh Smail est né un 23 juillet, une date de naissance qu’il est fier de partager avec son maître et idole de tous les jours, Cheikh El Hasnaoui. Artiste jusqu’au bout des ongles, il commença à écrire et a composer très jeune au début des années 70.
Il excelle dans le jeu du mandole et dans le genre Châabi Nagh. Moh Smail n’enregistre son premier album qu’en 1984 après de brillantes études universitaires.