Depuis le sommet de la colline Saint-Maxime d’où l’on domine le village, quatre édifices majeurs marquent le paysage urbain.
Le monument des « Quatre colonnes », vestiges d’un temple gallo-romain, le baptistère de l’Antiquité tardive, témoins des premiers temps chrétiens en Provence, la tour de l’horloge, élément le plus fort du rempart médiéval et enfin le clocher de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption qui porta le titre de cathédrale jusqu’à la Révolution. Ce clocher, achevé en 1599, est l’un des vestiges de la troisième cathédrale de Riez édifiée, contre le rempart, à partir de 1490. Pour sa construction, l’évêque avait autorisé le démantèlement, pour le remploi de ses matériaux de construction, de la première cathédrale - Notre-Dame-de-la- Sed - construite, avec le baptistère qui lui fait face, à l’époque paléochrétienne. Mais une partie de la nef de cette nouvelle cathédrale s’effondra durant la nuit du 18 mai 1842, causant un grand traumatisme au sein de la communauté riézoise qui, malgré l’état financier désastreux de la ville, parvint à réunir les fonds nécessaires à sa reconstruction. La cérémonie de la pose symbolique de la première pierre de cette reconstruction se déroula le 8 octobre 1844. Malheureusement, la voûte s’effondra à nouveau en octobre 1952.
Aujourd’hui, Notre-Dame-del’Assomption, si chère au coeur des riézois, souffre de nouveaux désordres. Les murs latéraux de l’église se dégradent peu à peu, minés par l’écoulement des eaux pluviales, menaçant la conservation des oeuvres qu’elle abrite (toiles peintes des XVIIIe et XIXe siècle, chaire et stalles en noyer du XVIe, statue de la Piéta de Botinelly…).
