En 2024, nous célébrons les 50 ans de la disparition de Marcel Pagnol, puis ce sera le 130ème anniversaire de sa naissance en 2025 et en 2026 l'ouverture d'un musée dédié à Allauch dans l'ancienne usine électrique. La Région va proposer un hommage en trois ans, jusqu'en 2026, dans le cadre d'une "trilogie Marcel Pagnol, l'éternel enfant du Pays".
"Les précédents hommages étaient trop courts, avec cette trilogie pendant trois ans, nous allons pouvoir honorer et célébrer l'oeuvre de Marcel Pagnol à la hauteur de son héritage" souligne Renaud Muselier, le Président de la Région.
Cette trilogie se décline donc en trois axes: transmettre, un label pour des événements et accompagner la transmission en finançant des actions et restaurations pérennes.
La Région va noamment participer au finanement d'un film d’animation « Marcel et Monsieur Pagnol » proposé par la SAS What The Prod et réalisé par Sylvain Chomet.
Une exposition dédiée à Marcel Pagnol sera également organisée en fin d'année à Marseille. Elle aura aussi vocation à être itinérante durant ces trois années.
La région va lancer un appel à manifestation d’intérêt pour le financement d’une centaine de projets ouverts
aux acteurs culturels du territoire et leur offrir une visibilité auprès du public régional, national et
international. Il sera doté d'un budget de 150.000€ et permettra d'y attribuer un label "Une année, un auteur : Marcel Pagnol, l’éternel enfant du pays-Trilogie 2024-2026".
La sélection des projets se fera par un comité de pilotage co-présidé par Nicolas Pagnol et la Région.
La Région s'implique financièrement dans deux projets :
- La restauration de l’Oliveraie de la Bastide Neuve aux Bellons (Aubagne), site emblématique de l’enfance de Marcel Pagnol, décrite et célébrée dans ses œuvres. Ce lieu sera ouvert au public.
- Elle soutient également la création du Musée Marcel Pagnol à Allauch, porté par la commune. Son ouverture est prévue pour 2026.
Enfin, la Région va également participer à la restauration de certaines bobines de films (12 sur 22 ont été restaurées à ce jour).
Crédit photo: P-E. Trigo
