Il y a toujours un moment dans la vie d'un musicien où BACH lui tombe sur la tête...
Prenez MOZART, BEETHOVEN, SCHUMANN (qui disait du Clavier bien tempéré qu'il était son « pain quotidien »), CHOPIN (qui commençait
ses journées par l'exécution d'un Prélude et fugue), BRAHMS, LISZT, sans oublier, plus proches de nous, CHOSTAKOVITCH et ses vingt-quatre Préludes et fugues, HINDEMITH et son Ludus Tonalis.
Plus récemment, BACH est devenu la nourriture préférée des improvisateurs, particulièrement des musiciens de jazz. Serez-vous choqués que je m'empare à mon tour de la musique de BACH, que j'en livre ma vision, que je me souvienne du XVIIIe siècle pour mieux inventer le XXIe siècle ?
Jean-François ZYGEL